Les kushikatsu

Shinsekai, est situé dans la partie sud d'Osaka. Celle dont on ne vous parlera que brièvement dans les guides touristiques, car elle ne correspond pas à l'image que l'on veut vous montrer du Japon : propre et bien sous tous rapports.

Shinsekai, « nouveau monde » en Japonais, est un quartier construit au début du siècle dernier, qui s'inspire librement du Paris et du New-York de l'époque. Autrefois symbole de dynamisme, il a ensuite été quelque peu délaissé.

Shinsekai a désormais la réputation d'être un quartier sulfureux, abritant yakuza, prostituées et sans-abris qui ne s'encombrent pas de manières. Il reste toutefois sûr pour les standards occidentaux.

La tour Tsutenkaku, du haut de ses 103 mètres et construite juste après la Tour Eiffel, contribue la nuit à l'atmosphère si particulière de ce quartier.

Shinsekai, c'est le quartier du kushikatsu (de kushi : brochette ; et kastu : abréviation de l'anglais « cutlet », « côtelette ») ! C'est encore une fois un plat à base de pâte et l'une des marques de fabrique de la cuisine populaire d'Osaka, que l'on peut consommer sur le pouce.

L'idée est simple : vous prenez un ingrédient (viande, fruit de mer, légumes, etc), que vous empalez sur une brochette de bambou… Trempez-la dans les œufs, la farine, et la panure, trempez-la dans l'huile… et ça vous fera un kushikatsu, tout chaud !

Il ne vous reste alors plus qu'à impreigner votre kushikatsu d'une sauce commune (ne le faire qu'une seule fois donc, avant de mordre dedans), et vous pouvez déguster.

Au milieu des néons de Shinsekai, des lieux à l'aspect parfois kitch, nous sommes rentrés chez « Jan Jan », qui propose les spécialités du quartier, dont le kushikatsu.

Son responsable nous explique les secrets de préparation d'un bon kushikatsu...

Mais quelle est donc la différence entre les kushikatsu et les tempura, ces beignets faits de divers ingrédients (souvent des légumes et des produits de la mer), frits de manière peu calorique ?

Les photos (cliquez pour agrandir)